Un grain de pop corn, deux grains de pop corn? Voltigeant dans tous les sens, le dernier grain lancé tomba nonchalamment dans les cheveux lisses de Zooey, assise à la droite de Shia. S'étouffant en essayant de retenir son fous rire, il redirigea son attention vers l'écran de la télévision, qui été sensé lors servir de désennuie. Jusqu'à présent, c'était plutôt leur collation qui avait tendance à amuser l'acteur de 24 ans, qui s'évertuait depuis quelques bonnes minutes à faire tomber les grains sur son amie, un à un, comme des dominos lancés dans les airs. Le film en primeur n'aidait pas le cours des évènement, vieux film des années 60' , avec des longueurs effrayantes. Un film rose bonbon qui n'avait aucun intérêt pour lui. Sciemment, il souffla dans les cheveux de Zooey pour faire glisser le grain beurré jusqu'au canapé. Inévitablement, il ne joncha pas, gardant sa place bien au chaud.
- Au moins, ça te fait une coupe de cheveux original. Tu ressembleras bientôt à Lady Gaga!Il n'avait aucune objection à ce que les célébrités veuillent se faire remarquer, mais cette chanteuse pop avait le don d'être des plus extravertie. Cheveux roses, bleus, verts, lunettes de plus d'un mètre, elle ne négligeait pas les détails. Shia pouvait se vanter de ne pas être aussi dépendant du prestige qu'apparait le métier d'acteur. Il savait évidemment que c'était le cas pour sa compagne de soirée, qu'il avait connu lors du doublage des voix d'un film d'animation. Drôle de manière de se rencontrer.
- On aurait dut louer un film, ce soir, c'est la soirée des nullité à la télévision, et je n'ai aucun DVD en ma possession. Depuis qu'il avait emménagé dans son loft, son voisin trouvait un malin plaisir à lui emprunter tout ce qu'il avait l'occasion de demander. Allant de son grille-pain à ses films prévisualisés. Bon fond comme toujours, Shia lui prêtait tout ce qu'il voulait. Il lui rendait toujours après utilisation, donc ce n'était pas un problème. Il savait qu'il pouvait lui faire confiance et que ses effets reviendraient en parfait état. C'était seulement agaçant de chercher quelque chose et de se souvenir ensuite que c'était le voisin qui l'avait avec lui, alors que c'était une chose qui nous appartenait.